Avant-propos impertinent
Nous sommes des bagagistes ! Qui « nous »? Toi, moi, elles, eux peut-être. Pas nous tous, mais une bonne partie des Francs-maçons français. Et je suis loin d’être le dernier.
Oui ! des bagagistes qui portent une valise de beau cuir bleu, aux serrures dorées, qui fait l’admiration des passants. Nous en sommes fiers, même si nous essuyons des critiques dues à la malveillance des magazines. Tout le monde n’a pas des bagages de cette qualité. Rends-toi compte, notre équipement, la Franc-maçonnerie bien sûr, plonge ses racines dans le terreau noir de l’universalité. Et quand les badauds l’admirent ou la dénigrent, cela dépend du temps, nous nous trouvons beaux et dignes d’intérêt ; nous qui sommes des croisés de l’amour fraternel. Comme dans la fable de La Fontaine, L’âne qui portait des reliques, tout le monde applaudit au passage des saints restes. L’âne a la faiblesse aimable, plus que la vanité, de croire que les bravos lui sont adressés. Ne l’enrobent-ils pas de bien être joyeux ? Et nous, ne serions pas semblables à l’animal ? Notre précieuse valise ne mérite-telle pas l’ovation des profanes, qu’ils soient admiratifs ou jaloux ? Précieuse ? Oui sans doute, comme est précieux l’écrin au joyau, le flacon au champagne, et l’écrivain à son oeuvre. Pas de réquisitoire surtout, les bagagistes consciencieux sont des porteurs incomparables. Les Soeurs, les Frères, depuis des générations, transmettent le génie maçonnique. Beaucoup n’en auraient pas conscience, mais, tout au fond, dans leur caverne intérieure ils, elles, pressentent que leur legs excède largement l’héritage des formes. Dans trans-mission, il y a « mission ». Quand le bagagiste devient missionnaire, en tranquille laïcité d’esprit.
L’être humain est un « humanimal », gouverné par ses pulsions. Il n’est pas vraiment le maître chez lui. Alors il accommode au mieux ses sentiments et ses pensées. Il les règle sur les images qu’il a de lui, qu’il se donne à voir, et que les autres perçoivent. Questions qui surgissent : « Comment se sentir en sécurité ? », « Quelle est mon origine ?», « Quel destin m’embarque-t-il ? », « Qui est l’autre pour moi ? »… et d’autres aussi poignantes. Depuis le début du Siècle des Lumières, les Frères ont apporté des réponses à plusieurs de ces questions, ou tenté de le faire, de manière substitué, comme l’est le mot de Maître. Cela nous intéresse parce qu’aujourd’hui, la Franc-maçonnerie disparaîtra, ou effectuera sa mue, pour bientôt devenir adulte. Elle se meurt dans les pays anglo-saxons, là, où elle fait le gros des troupes. La petite Maçonnerie de style français, parce qu’elle a mûri peu à peu, à la différence de sa grande soeur figée, pourrait bien entrer au Panthéon des grandes sagesses de l’humanité. C’est ma conviction, qui s’affirme depuis des décennies, mais peut être ton point de vue est autre. Croisons alors nos regards. Et réfléchissons aux réponses que nous apportons aujourd’hui, à ce genre de questions.
Depuis 1717, l’obsession des origines, purement humaine, trouve un calmant dans la recherche de la Tradition, avec majuscule. Plus elle est mystérieuse, mieux elle nous apaise. Tu te rends compte ? Descendants des Égyptiens, de Pythagore, des moines et 10
des chevaliers médiévaux. Les temps ont changé. Il convient désormais d’être plus rationnel. Ce sont les historiens qui ont pris la relève. Comme si, la découverte de la vie de la Loge Les Frères réunis, de Montluçon, ou celle des Trois Roses de Berlin nous ouvraient les portes de notre développement. L’histoire de la Franc-maçonnerie a, de nos jours, la vedette et l’on reste persuadé(e) qu’il faut toujours mieux approfondir le passé pour comprendre le présent. Alors qu’on ne fait que calmer le prurit de la recherche de son origine. Je te propose, au moins le temps de la lecture, de bien vouloir mettre de côté l’histoire de l’Ordre. Elle est un adjuvant, guère plus, mais c’est toujours cela de gagné ! Nos autres interrogations, en trois siècles, trouveront des réponses. Pour ne pas souffrir de la critique des gens raisonnables que nous sommes, elles adoptent les manières de vivre que nous dicte notre destin humain. Et en premier répondent à la question un peu angoissante : « Comment vivre ensemble ? »
L’être humain, cet animal si singulier, ne peut vivre seul. Il vit en bande. Celle-ci, en retour, l’aide et le protège, tout en restreignant sa liberté édénique. L’organisation devient une question de société. « Qui détient le pouvoir ? », « Comment est-il exercé ? », « Que reste-t-il aux autres ? »… La Franc-maçonnerie n’a pas, sur ce point de la répartition du pouvoir, innové. Elle a emprunté le forme la plus courante : la pyramide. En haut « le chef » ou son équivalent symbolique, la reine d’Angleterre ou un Grand Maître. Au dessous, les lieutenants, comme les élus du conseil général, ou bien encore les préfets. Puis au-dessous encore, les multiples adjoints, les cadres de l’entreprise, les Vénérables Maîtres, les maires… En bas, les cellules de vie, les équipes, les Loges, les clubs, les associations… A ce niveau même, la loi de la pyramide se perpétue avec le collège des officiers, en ce qui nous touche. A l’arrivée, la pyramide, en Maçonnerie, engendre les obédiences avec leur Conseil national, leur Suprême Conseil, leur Régions, Provinces ou Territoire. Et ainsi de suite. Fort bien, les obédiences, voilà du solide ! Mais rappelle-toi ! Une des conquêtes du parcours maçonnique, c’est le projet de rendre plus libres ses membres, plus responsables, plus solidaires. Sur ce dernier point, ne trouves-tu pas que la fraternité est notre grande et belle réussite ? Essentielle pour le reste, véritable socle de développement. Toute évolution peut s’appuyer sur cette victoire ; la frérocité qui baisse la garde devant la fraternité. Mais les obédiences, de hautes pyramides, répondront-elles à l’aurore de nouvelles moeurs humaines ?
Aujourd’hui, les temps changent dans le trouble des valeurs, dans les aspirations nouvelles qui s’entrechoquent, avec cet Homme infiniment relié et soudainement seul. Responsable de lui comme de l’univers. L’avenir appartient aux utopistes, à ceux et celles qui vivent l’instant. Le réseau qui rend accessibles les autres, beaucoup d’autres ; les savoirs, tous les savoirs ; les émotions collectives, toutes les émotions, celles d’amour et celles de haine. L’aurore de nouvelles destinées se lèvent et la Franc-maçonnerie s’éclaire dans ce nouveau jour naissant parce qu’elle saura répondre aux défis de demain, ceux de nos enfants. Les obédiences, qui fonctionnent fort bien aujourd’hui, vont peu à peu coexister avec les réseaux de loges et les loges indépendantes. Le mouvement est amorcé en France. L’avenir n’est pas à la pyramide,
encore moins à ses excès cratophiles1. Il est dans l’accessibilité, la souplesse, l’éphémère… bref, ce que le réseau permet. Pour autant notre parcours initiatique va-t-il évoluer ? C’est inéluctable. On ne peut être historien, dignitaire comme on dit encore, et épouser les moeurs nouvelles, souvent qualifiées de « postmodernes ».
1 « Cratophile » - Mot forgé par Daniel Beresniak, pour signifier la maladie du pouvoir.
2 « Libérative » - Ce néologisme rime bien avec « opérative » et « spéculative ». Il inaugure cette Maçonnerie dont nous allons accoucher. Qui est même, je le crois, en train de naître. Ce terme a été inventé par le Frère Gérard Loubignac qui m’a autorisé à l’utiliser.
Je parie que, dans les années qui arrivent, et c’est l’histoire de une ou deux décennies, les bagagistes vont devenir impertinents ; ils vont se mettre à réclamer de pouvoir ouvrir cette si belle valise. Car, avec les temps qui tissent une autre société, ils vont comprendre que ce n’est pas la valise qui est belle et eux avec. Non ! Ce qui importera désormais, c’est le trésor qui est à l’intérieur. Je te propose un pari. Selon moi, le chemin que nous vivons ensemble, dans les Loges, va dévoiler sa nature profonde, le trésor encore dissimulé dans les feuillages. Il va se creuser et s’élargir ; il va devenir la Voie maçonnique, alignée sur une finalité d’épanouissement et de bonheur. Dans l’union des deux tendances permanentes de notre Ordre :le courant affectif, symbolique, parfois mystérieux et occulte et le courant social, laïc, d’engagement citoyen. J’imagine que, demain, cette union est fort probable, si je me fie à plusieurs signes avant-coureurs ; et qui le sont de moins en moins. Qui veut que la personne se libère et s’épanouisse d’abord, pour ensuite s’engager, par solidarité, dans les oeuvres de la cité. J’emprunte à un Frère l’expression de Franc-maçonnerie « libérative2 ». Les pages qui suivent la mettront en scène.
Une maxime, une devise peut célébrer cette union, ce confluent des chemins. Voici celle à laquelle je suis parvenu, à force de visite et de réflexion : « Une spiritualité pour agir » ; avec une recherche particulièrement aiguisée sur la proposition « pour », qui fait toute la différence. C’est le trésor qui est figuré dans ces quatre mots. Bien sûr, d’autres seraient tout aussi pertinents. Cette expression a l’avantage de mettre en exergue la Voie maçonnique ; avec un « V » majuscule, pour signifier la transcendance, le sacré, l’accomplissement de l’être.
La Voie, alors, dessine clairement ses trois tracés plus ou moins successifs :
Un rite de passage + un parcours de sagesse + un engagement citoyen
Tu connais comme moi, des Loges qui s’essaient à la recherche spirituelle, et d’autres qui s’engagent dans les mots, et parfois dans les actes. La nouveauté radicale est de conjuguer les deux ; premièrement, en approfondissant les deux finalités et, secondement, en les articulant l’un avec l’autre. Ce qui est signifié par « pour ». Tout le livre est contenu dans trois mots : une, spiritualité, agir ; plus un : « pour ». Comment s’y prendre dans nos tenues, et en dehors, pour célébrer cette hiérogamie sacrée ?
Jusqu’à présent, les formes usuelles du parcours initiatique pourvoyaient en deux ou trois méthodes, voire techniques, qui suffisaient amplement pour les bagagistes : Le déroulement-type d’une tenue, l’usage d’arcanes : rite, mythes, symboles, et la technique de prise de parole, tout à fait essentielle ; qui n’a plus rien à voir avec la simple politesse de se taire, quand l’autre parle ; qui est un des bijoux de la malle au trésor. Or la Voie maçonnique qui se dessine, plus ambitieuse, réclamera, pour être efficace, d’autres méthodes que nos usages anciens, même s’ils ne seront pas du tout remis en cause. Pour profiter pleinement des joyaux du trésor, nous aurons besoin d’aller plus loin et, pour ce faire, de nous approprier d’autres outils, en plus. C’est ainsi qu’une boîte à outils devient une nécessité. Je vais te présenter son contenu, mais auparavant, il convient qu’en tant qu’auteur, je sois le plus transparent possible. Cette transparence n’est-elle pas de mise, dès lors que l’on propose d’autres chemins de réalisation et d’épanouissement ? Pour que tu restes le plus libre possible dans tes choix et tes décisions, à partir de l’exposition des outils de la boîte.
J’ai mis bien du temps, pour parvenir à saisir ce qu’était la valise et ce qu’elle contenait : vingt, trente ans de lectures, de réflexions et de méditation. Avec la constitution de dossiers, grâce à mes prédécesseurs et autres auteurs. Je me suis donc aventuré, d’abord, dans les sentiers bien balisés de l’histoire, et ceux des traités et dictionnaires des symboles. Puis j’ai rencontré celui qui fut mon maître de sagesse, le Frère Daniel Beresniak. Alors, j’ai délaissé l’érudition. J’ai passé de longs moments à le questionner, jusqu’à je comprenne que je devais, à mon tour, oser formuler un avenir possible de la Franc-maçonnerie de style français, qui sera caractérisé dans l’ouvrage.
Nous avons en effet la chance d’appartenir à une Maçonnerie vivante, qui s’est transformée en profondeur, au cours des ans, et qui pourrait bien devenir cette Voie maçonnique que je propose, cette spiritualité pour agir. J’ai à peine ouvert la valise, mais Daniel m’a montré la clef : elle est en moi. Je m’escrime toujours à bien faire tourner le pêne dans la serrure, et je suis loin du compte. Qu’importe, je suis peut être un bagagiste un peu plus éclairé que je ne l’étais. Mais c’est grâce à mon bon maître que j’ai pu entrevoir une partie du trésor, autrement inaccessible pour moi.
Si effectivement notre Voie évolue dans ce sens, tout devient plus difficile ; nous ne pourrons plus accomplir les deux missions, qu’aujourd’hui, nous remplissons relativement bien : l’appropriation par chaque initié(e) des phases et des supports initiatiques, pour la première ; la transmission pour la seconde. Bien sûr, les deux sont en relation de cause à conséquence. Si je m’approprie suffisamment le sens et le contenu, je le transmettrai plus facilement. Pour peu que j’ai, avec mes Frères, mes Soeurs, bien réfléchi aux différentes manières de transmettre. Le rite et l’exemple censé « rayonner » ne suffiront plus, même si l’on y ajoute la répétition du rituel. Jusqu’à aujourd’hui, nous les Francs-maçons, supposons que tout se passe par imprégnation, par automaticité. Nos rituels n’ont-ils pas tout prévu ? Pour porter la valise, oui, j’en demeure d’accord. Pour vivre la Voie maçonnique, non. En outre, ce « latomocentrisme1 » actuel a un inconvénient majeur. Si tu sens comme moi, que
1 « Latomocentrisme » - néologisme pour « qui ramène tout à la Franc-maçonnerie ». Voir l’article dans le glossaire.
l’Homme deviendra de plus en plus responsable de sa vie, de ses aléas, de ses choix, les deux moyens ci-dessus vont à l’encontre de cette évolution. L’exemple et la répétition sont des vecteurs d’apprentissage, qui font leur oeuvre dans l’inconscient, et déchargent, de fait, la personne des efforts nécessaires à la compréhension. Mais, ce faisant, ils ôtent à l’initié(e) la liberté de son apprentissage. Continuer ainsi risquerait au mieux de stériliser la transmission maçonnique, au pire, d’avachir la beauté de notre Voie. Et mourir comme notre soeur anglo-saxonne.
Deux possibilités s’offrent à nous. D’abord laisser du flou dans les rituels officiels, pour que les Soeurs, les Frères puissent s’investir dans quelques choix initiatiques. Et pour que les solutions, trouvées de-ci de-là, s’inscrivent, pour certaines d’entre elles, dans la structure même de la Voie. C’est une jeunette de 300 ans ; ce qui est peu au regard de parcours spirituels et de sagesse similaires. Nos anciens, avec une intuition splendide, ont réussi le tour de force, de dessiner une telle voie, en si peu de temps. Elle a encore un peu besoin de nous pour devenir adulte1.
1 Une planche du livre aborde ce « flou » si nécessaire à l’évolution.
2 Choisis le mot qui te convient…
3 pas encore ?
La seconde possibilité réside dans les moyens et supports dont nous disposons pour marcher sur le chemin d’une spiritualité pour agir. Au delà, nous venons de le voir, des seuls rituel et exemples qui ne suffiront plus à la besogne. J’ai eu l’occasion dans un autre ouvrage de présenter plusieurs techniques de maîtrise des symboles. Parce que rien n’existe, au delà du voeu lâche, imprécis : « Travaille avec les symboles ; ils t’apporteront beaucoup ! » Je n’y reviens donc pas dans celui-ci.
Nous disposons déjà d’une technique qui a fait, et fait la preuve de sa robustesse utile, c’est la demande et la manière rituelle de prendre la parole en tenue. Je te propose maintenant, la boîte à outils du Franc-maçon, telle que je l’imagine, et que j’ai soumise à l’expérience. Outils que l’on trouve dans d’autres approches, et que j’ai adaptés à notre situation si spécifique. D’autres proviennent de mon expérience et de mes visites. Enfin, dans cette boîte, tu pourras choisir des outils que j’ai forgés, pour t’aider efficacement, je l’espère, à construire ton temple intérieur.
ü Tu peux commencer par les 32 planches ; chacune met en image un moment, une phase, une étape2 de ton parcours, depuis que tu es initié(e). Fais un choix, et coche les pages dans lesquelles tu te reconnais dans ton évolution. Si tu en as envie, jette un coup d’oeil sur celles qui ne te touchent pas3. Aligne dons à ta guise, les points de passage de ta quête.
ü Puis tu trouveras les 8 portes. Elles ouvrent sur des points sensibles de la Voie maçonnique. La prise de parole est, entre autres, rappelée. Mais aussi le silence, les tabous, le flou rituel… et une relation du degré de Compagnon, enfin restauré dans son message plutôt fade. Ouvre donc les portes que tu veux mieux explorer et laisse les autres. Ce sera pour une autre fois peut être.
ü Dans la littérature maçonnique, on trouve quelquefois des perles, des citations d’une rare densité. Ce sont une ou deux phrases seulement, qui explosent de sens, et nous arrachent de la banalité. Tu pourras tirer profit de plusieurs de ces phrases, qui composent le florilège. Il peut t’inciter à
composer le tien, en
prélevant de-ci de-là les extraits qui font mouche en toi. Évalue les citations
qui illustrent le mieux ta pensée.
ü Un peu plus haut, j’avançai que, demain, la Voie, pour être suivie sans trop de difficultés, devaient s’appuyer sur un peu plus de méthodes, que les rares dont nous disposons déjà. Et bien, choisis dans ces 5 méthodes d’introspection, celle que tu sens le mieux et entraîne-toi. Laisse les autres au vestiaire. Va où ton désir te pousse pour mieux découvrir qui tu es.
ü Certains(es) estiment que tout au fond de nous, dans la quintessence du corps, de l’âme et de l’esprit, sommeille un être parfait. Nous pourrions aussi parler, avec la pierre brute, de la statue intérieure, que le ciseau et le maillet vont dégager. Choisis ta propre conception, et formule-toi, pour toi-même, tous les points que tu considères comme connu, expérimentés ou avalisés. Tu trouveras des listes, les 12 édits, pour toutes les dimensions de la Voie, les splendeurs, les mythes, les clefs… Ils t’inviteront, là aussi à faire ton choix, en toute liberté de pensée. Ainsi, tu accepteras ou tu reformuleras des poussières de vérité, les tiennes.
ü La Voie maçonnique confine au génie, dans la comparaison que l’on peut faire d’autres parcours de sagesse. Ses fortes spécificités réclament un vocabulaire approprié, car il n’est pas si facile de décrire une telle quête sans s’approprier les mots les plus pertinents. Certains sont assez rares, d’autres très communs, mais un peu ivres de sens. Les 58 mots du glossaire sont à ta disposition. Tu iras bien au-delà des simples définitions sémantiques. Tu pourras acquérir ou/et confirmer les notions qui t’ouvrent sur une meilleure compréhension de la Voie et de sa transmission. Tu qualifieras ta propre démarche avec les mots que tu aimes.
Au fond cet ouvrage, s’il est une boîte à outils, est aussi plus que cela. Il est une malle aux trésors. Moi, je t’apporte des outils qui ont fait leur preuve. Toi, par ton regard, ta réflexion, dans la mêlée de tes peurs et de tes désirs, tu en feras des trésors, les tiens.
Je te souhaite la plus belle des aventures.
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